Autour d’une réflexion sur l’écologie et l’avenir de notre planète, j’ai créé ou revisité quatre pièces représentant des allégories sur les effets délétères de l’activité humaine sur l’environnement. Pour fil conducteur, le bois mort représentant la nature, et des personnages féminins symbolisant l’Humanité.
« FORET NOIRE »
L’humanité inconsciente respire à pleins poumons, alors qu’elle coiffe crânement un tas de bois mort représentant la déforestation. Sur sa tête s’est posé un oiseau de mauvais augure. Exploitation irraisonnée, conséquences du dérèglement climatique, l’activité humaine conduit à la disparition de nos forêts et engage l’avenir de l’humanité.
« ICARE OU LA VANITE »
Revisitant le mythe d’Icare, la pièce représente l’ambition de l’homme de vouloir conquérir et dominer, grâce aux technologies, la terre, l’espace et le vivant. Il cherche à imiter et reproduire la nature, utilisant ses ressources. Mais à trop vouloir s’élever il se brûle les ailes et retombe sur terre. L’oiseau prenant son envol lui rappelle que la nature est plus puissante que l’homme et lui survivra.
« HORTENSIA »
Nous sommes des êtres éphémères. Comme les fleurs, nous nous fanons et nous mourons. L’humanité poursuit pourtant sa quête de l’immortalité et de la jeunesse éternelle, luttant par des moyens artificiels contre le cycle naturel de la vie. Mais cette quête à un coût pour la planète, celle de la surpopulation qu’elle ne pourra un jour plus supporter.
« CRYPTORHYNCHUS LAPATHI »
L’humanité est un parasite pour la planète et en épuise ses ressources, tel la larve du charençon du saule qui se nourrit de l’arbre qui l’héberge jusqu’à en provoquer son déclin et sa mort (expérience vécue).